L’élevage porcin consiste à élever des porcs (Sus scrofa domesticus) au profit des humains. Dans les pays industrialisés intégrés dans la mondialisation, cette production de porc a évolué vers des élevages intensifs : les élevages rentrent dans le cadre de l’agriculture intensive.
L’élevage du porc date de la sédentarisation des humains, puisqu’il n’est pas capable de transhumer. Il est attesté dans l’Égypte ancienne. Il a été développé dans l’Empire romain, en particulier en Gaule et dans l’Asie du sud est.
Le processus d’élevage a conduit à la domestication et à l’émergence de races spécialisées.
Les grandes zones de production sont la Chine, l’Union Européenne à 27 et les États-Unis. En Europe, les principaux producteurs sont l’Allemagne, l’Espagne, la France, le Danemark, la Pologne, les Pays-Bas et l’Italie1.
En France à l’époque contemporaine, du fait d’une forte population rurale au sortir de la guerre 39-45 et à cause de terres agricoles moins fertiles que dans d’autres bassins français, beaucoup d’agriculteurs bretons se sont spécialisés en production porcine afin de dégager un revenu suffisant pour maintenir leur activité agricole. En outre, cela permit à la France d’atteindre en matière porcine son équilibre alimentaire dans les années 1970 : aujourd’hui, la France est légèrement excédentaire vis-à-vis de ses besoins en viande porcine (102,3% en 20141), mais déficitaire pour les produits transformés, jambon notamment. La Bretagne représente 58 % de la production porcine française en 20142, avec les départements des Côtes-d’Armor et du Finistère comme premiers producteurs.